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Dans ce roman post-apocalyptique, Ariel Holzl nous entraîne dans le quotidien d’une cité qui s’est réorganisée suite à un cataclysme. L’ensemble du récit nous est montré à travers le personnage de Samsara, une adolescente à l’humour noir et orpheline de père.
Ici, les adolescents ont une vie presque ordinaire si ce n’est qu’ils doivent s’adapter aux dangers présents dans leur quotidien : manque de nourriture, manque d’énergie, présence de mutants, de fantômes électriques. Le lycée impose un examen de fin d’année pour déterminer le futur métier de chacun, sous formes d’épreuves qui ressemblent un peu aux Hunger games. Les contrôles sont permanents pour déterminer si chacun est un potentiel mutant, bannis de la cité. Et surtout, la monnaie d’échange est devenue le cd, car internet n’existe plus, obligeant les uns et les autres à trouver des occupations diverses.
Seulement, l’arrivée de nouveaux élèves étranges sortis d’une zone mutante autrefois condamnée va changer la vie du lycée : Effrayants par leur apparence albinos aux canines acérées, les deux nouveaux vont rapidement devenir les boucs émissaires de tous les élèves. Mais la réouverture d’une zone condamnée va également bouleverser l’ensemble de la cité : véritable jardin potager, elle est une manne pour une ville en pleine pénurie alimentaire.
Dans ce nouveau roman, Arien Holzl imagine un univers très bien conçu, à la fois délirant et glauque, mais jamais menaçant, qui se situe entre la série The walking Dead et les films de Tim Burton.
Il instille comme à son habitude des thèmes qui lui sont chers : un questionnement sur la normalité, la peur de l’inconnu, et la discrimination envers autrui et ses conséquences.
Il nous fait également réfléchir sur l’organisation et les dérives d’un monde où l’on doit survivre. Car Ici, les méchants ne seront pas ceux que l’on croit et même leur noirceur peut être discutable.
Idéal pour des grands lecteurs de 14 ans et +
Amélie