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C’est tout d’abord la couverture qui m’a attirée : 5 animaux près d’une bûche, un ours portant un livre dans ses bras, le titre La petite bûche écrit par Robear (un sourire pour le jeu sur les sonorités). Ensuite, l’illustration avec des tons de marron et de vert, une pointe de jaune avec le petit oiseau. Et puis l’auteur : Michaël Escoffier. C’est sûr, on va rire !
Robear est en train d’écrire une histoire à la machine à écrire. Il est sans cesse interrompu par son ami écureuil dont les commentaires sont sans appel et sans concession. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui cloche dans l’histoire de Robear ? S’agit-il vraiment d’une histoire de bûche ? Mais non, c’est une histoire de bâche… euh non… de bêche… encore non… de biche ! Vous êtes sûrs ?
Cette histoire commencée de façon très conventionnelle par un « Il était une fois… », se poursuit par des situations invraisemblables et hilarantes : une biche lavant son linge à la rivière (vous avez déjà vu ça, vous ?) ; une poule coursant un renard (ça vous décoiffe, non ?) ! Une lettre en remplaçant une autre, c’est toute l’histoire qui est bouleversée ! La fin est conventionnelle : « ils vécurent heureux… ». Enfin… c’est sans compter sur la biche et l’humour (bien ou mal ?) senti de l’auteur. En parlant d’humour, en voilà un qui nous fait bien rire : l’écureuil, sacré personnage ! Il est une sorte d’agent littéraire, mais un pas sympa ! Il coupe Robear dans ses élans créatifs, et n’hésite pas à le malmener par des remarques moqueuses et ironiques !
Michaël Escoffier joue à mettre en scène la genèse d’une (bonne) histoire : qu’est-ce qu’une narration, quels sont les éléments qui font mouche et ceux qui tombent à plat, quid de la vraisemblance des faits et des situations ? Il joue, c’est certain, car Michaël Escoffier sait écrire une bonne histoire. Les enfants vont s’esclaffer ! … les parents aussi !
Stéphanie